Gestion des lions indomptables, Idriss Carlos Kameni revient sur la Coupe du Monde 2002 ratée du Cameroun

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publié le 2024-04-30 13:38:49 par La rédaction

«Je ne suis pas étonné de ce qui s’est passé à Roissy. Cette histoire de primes a toujours existé au sein de l’équipe nationale du Cameroun. Manifestement, les dirigeants ne sont pas décidés à changer de mentalité » Omam Biyick sur Africa N°1, à l’émission «Mondial Africa» pendant la Coupe du Monde 2002

Alors qu’une certaine opinion cherche à faire croire aux camerounais que la gestion de l’équipe nationale sous l’ère Eto’o est la pire de l’histoire du Cameroun, Idriss Carlos Kameni, dans une sortie rendue publique par 90 football.fr revient sur la coupe du monde 2002 sous Iya Mohamed qu’il considère comme ratée.

« Je suis arrivé dans cette équipe en 2002 et j'ai trouvé des messieurs. J'étais jeune mais j'étais content d'être au banc de touche car devant moi il y avait des messieurs, des hommes de valeurs. Après avoir gagné la Coupe d'Afrique 2002, on a fait un mois de préparation dans une brousse en Hollande à travailler comme des militaires. On a travaillé comme des fous et on avait des séances de 90 minutes trois fois par jour. » Explique Carlos Kameni engagé avec Antequera CF, un club espagnol de troisième 3eme division.

Ces problèmes seraient selon l’ancien goleador camerounais a l’origine du départ de Lauren Etame Mayer « Mais à cause des problèmes de primes, on a tout foutu en l'air. Et je me rappelle, c'était le départ de Etame Mayer. Après la compétition, il m'a appelé dans sa chambre pour me faire essayer quelques tenues qu'il voulait m'offrir puis il m'a dit qu'il ne revenait plus jamais. Je vous dis, c'était une équipe de killers qui voulait en découdre mais l'organisation était très médiocre. »

«Je ne suis pas étonné de ce qui s’est passé à Roissy. Cette histoire de primes a toujours existé au sein de l’équipe nationale du Cameroun. Manifestement, les dirigeants ne sont pas décidés à changer de mentalité » Omam Biyick sur Africa N°1, à l’émission «Mondial Africa» pendant la Coupe du Monde 2002.

Patrick Suffo, vainqueur des JO 2000 et de la CAN 2002 : « Il faut une révolution totale et des mesures radicales, c’est-à-dire changer toutes les personnes qui sont au pouvoir et redonner le football au footballeur. C’était déjà mon discours il y a deux ans et absolument rien n’a changé au sommet. »

Cet éternel problème de prime aura fait son chemin autour de la sélection nationale jusqu’à l’arrivée de Samuel Eto’o qui use de tous ses moyens pour imposer une nouvelle mentalité.